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Le cancer du sein touche 1 femme sur 8, soit près de 12% de la population féminine. Sur ces 12% de femmes, 1 seule sur 9 d’entre elles entame un processus de reconstruction mammaire suite à une mastectomie. Bien qu’elle ne soit pas indispensable, la reconstruction mammaire participe à la reconstruction physique et surtout psychologie de la femme. Ce processus lui permet d’améliorer l’image de soi et d’accepter sa féminité en se réappropriant son corps.
La chirurgie mammaire non conservatrice (ou mastectomie) est une intervention chirurgicale réalisée sous anesthésie générale qui consiste à enlever le sein dans lequel se situe la tumeur dans son intégralité, y compris l'aréole et le mamelon. Elle s'oppose à la chirurgie mammaire dîtes conservatrice qui consiste à enlever la tumeur tout en conservant une grande partie du sein lorsque la taille de la tumeur n'est pas trop importante. A noter que la chirurgie mammaire conservatrice reste l’intervention la plus pratiquée en France dans le cadre du traitement d’un cancer du sein.
Il existe deux types de chirurgie mammaire non conservatrice : la mastectomie totale, appelée aussi mastectomie simple, et la mastectomie radicale modifiée.
Une chirurgie non conservatrice peut être proposée notamment dans les cas suivants :
Lors d'une mastectomie totale (encore appelée mastectomie simple), le chirurgien enlève le sein, le mamelon ainsi que le revêtement des muscles du thorax (fascia pectoral). Il laisse en place les ganglions lymphatiques, les nerfs et les muscles du thorax.
La mastectomie totale est proposée lorsque le cancer du sein est découvert à un stade très précoce, in situ et que rien n'indique que les ganglions lymphatiques avoisinants soient touchés.
Lors d'une mastectomie radicale modifiée, le chirurgien enlève le sein, le mamelon et le revêtement des muscles du thorax (fascia pectoral). Les nerfs et les muscles sont aussi laissés en place. Par différence avec la mastectomie totale, ici, certains ganglions lymphatiques de l'aisselle sont retirés (ganglions axillaires) et analysés afin de savoir s'ils contiennent des cellules cancéreuses. Cette information aide à déterminer le degré d'extension du cancer du sein et à déterminer la suite du traitement.
Le chirurgien dispose de deux techniques pour enlever les ganglions axillaires : l’exérèse du ganglion sentinelle (encore appelée technique du ganglion sentinelle) ou le curage axillaire (encore appelé évidemment ganglionnaire axillaire).
La perte d'un sein modifie souvent profondément l'apparence physique et l'image que l'on a de soi. Lorsqu'une chirurgie non conservatrice est envisagée, il est important d'aborder d'emblée avec le chirurgien la possibilité de reconstruire ce sein. Cette reconstruction est prise en charge à 100 % par l'Assurance Maladie.
Parfois, la reconstruction est réalisée en même temps que la chirurgie non conservatrice. On parle alors de reconstruction immédiate. Outre une amélioration de l’aspect esthétique et fonctionnel du sein, l’intérêt d’une reconstruction immédiate est avant tout psychologique : la reconstruction immédiate permet à la patiente de s’endormir avec un sein avant sa mastectomie et de se réveiller après l’opération avec un sein.
Plus souvent, la reconstruction mammaire est réalisée après la fin des traitements, au cours d'une nouvelle intervention ; on parle cette fois de reconstruction différée, ou encore de reconstruction secondaire. Lorsqu'une radiothérapie doit être réalisée en complément de la chirurgie du cancer du sein, ou si la tumeur du sein est très volumineuse, la reconstruction est nécessairement différée.
Dans d'autres cas, le choix du moment de la reconstruction qui lui semble le plus adapté est laissé à la patiente. Il est alors important de prendre le temps nécessaire pour réfléchir, discuter avec l'équipe soignante, et prendre cette décision en fonction des avantages et des inconvénients respectifs des deux solutions.
En attendant la chirurgie reconstructrice, ou si une reconstruction n’est pas souhaitée, il est possible de choisir de porter une prothèse mammaire externe prescrite par le chirurgien.
NB : Certaines femmes ne ressentent ni le besoin de reconstruire leur sein ni celui de porter de prothèse externe. Ce choix est totalement personnel.
Le type de chirurgie reconstructive privilégié dépend :
La qualité d’une reconstruction mammaire par prothèse dépend :
Il existe deux matériaux de comblement : le gel de silicone et le sérum physiologique.
Les prothèses remplies de gel de silicone sont de loin les plus utilisées. Il y a quelques années ce type d’implant avait inquiété les autorités médicales internationales, mais de nombreuses études scientifiques ont depuis confirmé leur fiabilité et leur innocuité.
L’enveloppe des prothèses est toujours en silicone. On distingue les prothèses lisses, les prothèses micro-texturées et les prothèses macro-texturées, ces dernières étant actuellement interdites en France.
Il existe deux formes de prothèses :
Les prothèses d’expansion (expandeurs) permettent de distendre progressivement les tissus. L’implant est mis en en place dégonflé puis, lorsque la peau et le muscle ont cicatrisé, le chirurgien injecte dans l’expandeur du sérum physiologique pour augmenter le volume progressivement.
Après une mastectomie, lorsque la paroi thoracique est recouverte de tissus trop fins, les complications (infection, exposition de la prothèse…) sont plus fréquentes et le résultat est souvent médiocre. Afin de pallier à cet inconvénient, nous avons mis au point une technique de greffe de graisse appelée lipofilling (« remplissage de graisse »), réalisée avant la reconstruction pour augmenter l’épaisseur des tissus qui recouvriront la prothèse. En améliorant significativement la qualité des résultats et en diminuant les complications, cette technique permet de proposer des reconstructions par prothèse à un plus grand nombre de patientes, et donc de diminuer le recours aux lambeaux. De plus, le lipofilling permet de corriger la forme et les défauts de la reconstruction, tout en offrant une amélioration de la silhouette. Cette technique n’est cependant pas possible avec des femmes très minces sur lesquelles il n’y a pas assez de matière à prélever !
La graisse est prélevée par lipoaspiration (du ventre, des hanches et/ou des cuisses), puis injectée sous la peau thoracique avant la mise en place de la prothèse.
L’incision reprend une partie de la cicatrice de mastectomie.
Le chirurgien crée une loge (espace destiné à accueillir la prothèse) en arrière du muscle pectoral et utilise un lambeau d’avancement de la peau et de la graisse qui étaient sous le sein. Il re-crée le sillon sous-mammaire (le pli sous le sein).
La prothèse est mise en place, ainsi qu’un drain qui sera retiré quelques jours après.
La paroi est fermée.
Si nécessaire, le sein controlatéral (l’autre sein) est opéré. Selon les cas, l’intervention consiste à augmenter le volume (pose d’une prothèse), à le diminuer ou à corriger la ptôse (sein tombant) par un redrapage.
L’introduction d’un corps étranger comporte un risque infectieux qui est majoré par la radiothérapie.
La cicatrice constitue une zone de fragilité. La radiothérapie majore le risque de désunion de la cicatrice.
La mise en place d’un implant induit la formation d’une capsule : une sorte de membrane ou de cicatrice autour qui l’isole des tissus environnants. La qualité de la reconstruction dépend de la souplesse de cette capsule. Plus elle est rigide (création d’une coque), plus la reconstruction sera figée. La radiothérapie pariétale augmente le risque de coque.
Elle consiste à transférer sur le thorax une palette de peau, muscle et graisse prélevée dans le dos. Le lambeau apporte suffisamment de tissus pour assurer un galbe naturel à la reconstruction. Selon l’épaisseur du lambeau et le volume du sein que l’on souhaite reconstruire, il peut être nécessaire d’ajouter une prothèse.
Ce lambeau est dit « pédiculé » car il reste connecté à ses vaisseaux sanguins (pédicule vasculaire) quand il est transféré du dos au thorax. Le pédicule est situé sous le bras : le lambeau est passé d’un côté à l’autre du thorax via l’aisselle, sans être détaché de ses vaisseaux.
NB : Il est toujours possible de reconstruire un sein, même des années après l’ablation. La reconstruction par lambeau de grand dorsal peut avoir lieu quelques mois après la mastectomie
Le sein est reconstruit en utilisant de la peau et de la graisse prélevées à distance du sein et transférées sur le site de la reconstruction. Les lambeaux libres sont prélevés avec les vaisseaux qui les vascularisent. Contrairement aux lambeaux pédiculés, comme le grand dorsal, les vaisseaux des lambeaux libres sont détachés de leur emplacement d’origine et rebranchés sur des vaisseaux situés derrière de sein ou dans le creux axillaire. Les 2 principales techniques de reconstruction mammaire par lambeau libre sont le DIEP et le PAP.
Le DIEP (Deep Inferior Epigastric Perforator) utilise l’excès de peau et de graisse situé sur le ventre entre le pubis et l’ombilic. Les vaisseaux qui vascularisent ce lambeau sont l’artère et la veine épigastrique inférieure profonde. Le lambeau est transféré au niveau du sein à reconstruire et les vaisseaux sont rebranchés au niveau du thorax. L’abdomen est refermé en utilisant la laxité cutanée à la manière d’une abdominoplastie laissant une cicatrice horizontale au niveau du bas du ventre.
Avantages
Inconvénients
Complications possibles
Le PAP (Profunda Artery Perforator) est un lambeau libre qui utilise l’excès de peau et de graisse situé au niveau de l’arrière et l’intérieur de la cuisse. Les vaisseaux utilisés sont l’artère et la veine profonde de cuisse. Le lambeau est transféré au niveau du sein à reconstruire et les vaisseaux sont rebranchés au niveau du thorax. La cuisse est refermée directement en utilisant la laxité cutanée laissant une cicatrice horizontale sous la fesse et dans l’aine.
Avantages
Inconvénients
Complications possibles
Après une opération de mastectomie et/ou de reconstruction mammaire, il est impératif de favoriser la cicatrisation au maximum afin d’obtenir une cicatrice optimale. Une fois la plaie totalement cicatrisée, et seulement à ce moment-là, vous pourrez commencer à appliquer des pansements et/ou gels pour atténuer au maximum la cicatrice.
La gamme de pansements au miel de manuka est particulièrement adaptée pour aider une cicatrisation optimale d’une plaie chirurgicale, même durant une radiothérapie.
Le miel de manuka est produit en Nouvelle-Zélande par les abeilles qui butinent le pollen des fleurs de manuka (leptospermum scoparium). Le manuka est un arbrisseau mesurant environ trois mètres de hauteur qui pousse sur les immenses territoires sauvages de ce pays. Appartenant à la famille des Myrtaceae, son huile essentielle est réputée pour ses propriétés antibactériennes et est utilisée par les Maoris depuis des siècles à des fins médicinales pour améliorer la santé. Sa floraison ne dure que six semaines, les abeilles n’ont alors que ce laps de temps pour fabriquer ce miel rare aux propriétés exceptionnelles, particulièrement indiquées dans le traitement des plaies :
Composé à 63% de miel de manuka Medihoney® et 37% de polymère hydrogel super absorbant, adapté aux plaies sèches à exsudat léger telles les plaies chirurgicales, le pansement HCS au miel de manuka sera particulièrement recommandé dans le cas de cicatrices liées à une mastectomie et/ou reconstruction mammaire.
Les silicones sont des ingrédients fabriqués à partir du silicium, un élément chimique désigné par le symbole Si dans le tableau périodique.
En réalité, ils sont plutôt fabriqués à partir de la silice SiO2 (dioxyde de silicium), la silice étant tout simplement du sable et un élément présent en grande quantité sur Terre. Néanmoins, les silicones ne sont pas considérés comme d’origine naturelle car ils sont le résultat de nombreuses transformations chimiques. Ce sont donc des ingrédients synthétiques. Ils s’identifient dans la liste des composants d’un produit par leur nom qui se termine généralement par -cone, -conol, ou -siloxane.
Les silicones sont utilisés dans tous les secteurs possibles car formés à partir du squelette de polydiméthylsiloxane. Cette molécule peut être modelée à l’envi : modification du poids moléculaire, ajout des groupements fonctionnels, création de nouvelles structures qui présentent des caractéristiques radicalement différentes. Avec les silicones, les possibilités sont quasi-infinies. Ils sont généralement classés en 5 groupes en fonction de leur poids moléculaire (taille des molécules) et de leur structure, donc de leur complexité : les silicones volatils (les plus simples), les silicones fluides, les gommes, les élastomères et les résines (les plus complexes).
Les silicones sont utilisés dans tous les domaines et y compris le domaine médical. Composés inertes pour la peau, ils présentent des bénéfices thérapeutiques sur celle-ci, et notamment sur les cicatrices. Les silicones utilisés sont alors dits de ‘grade médical’ car ils sont soumis à des restrictions réglementaires concernant leur qualité (pureté plus élevée).
Les traitements pour atténuer les cicatrices à base de silicone permettent de restaurer la fonction barrière de la couche cellulaire la plus superficielle de l'épiderme et de réduire la perte d’eau. En présence d’une plaie profonde, cette fonction barrière est interrompue et la perte d’eau augmente. Il faut plus d’un an avant qu’elle ne redevienne normale. En créant une barrière protectrice contre l’invasion chimique, physique et microbienne tout en contribuant à l’hydratation de la peau, un traitement siliconé permet à la cicatrice d'évoluer avec une synthèse de collagène normalisée. Il contribue également à l’amélioration de son apparence physiologique et esthétique.
Le silicone appliqué sur la cicatrice :
Les avantages des pansements siliconés
Les pansements compressifs comme Activ’M, réalisés à partir de matériaux élastiques comme la silicone médicale, épousent la cicatrice et permettent d’exercer une pression sur celle-ci afin de l’aplatir et l’irradier. Utilisables en préventif, mais aussi en curatif, leur action est anti-inflammatoire et anti-œdème.
Le film siliconé agit en maintenant l’hydratation de la peau. Cette hydratation diminuerait à son tour l’activité capillaire. Ainsi, on constate une production réduite de collagène dans la cicatrice et, donc moins de risque d’hypertrophie. La cicatrice est assouplie et aplanie avec le traitement.
L’application d’Activ’M permet également d’atténuer l’aspect rosé de la cicatrice et limiter les démangeaisons et la douleur associées.
Activ’M peut être utilisé sur des cicatrices récentes ou anciennes pour :
Les avantages des pansements siliconés Activ’M :
Comment appliquer votre pansement siliconé Activ’M ?
Les pansements Activ’M sont disponibles en plusieurs dimensions afin de s’adapter au mieux à la taille et à la forme de votre cicatrice.
Quel gel siliconé choisir ?
Eurogel Plus® est un gel de silicone enrichi à la vitamine E dont l’efficacité dans la réduction des cicatrices est cliniquement prouvée. Il sert à prévenir les symptômes des cicatrices anormales, hypertrophiées. Le gel de cicatrisation hydrate et aide à la régénération des tissus endommagés de la peau tout en étant non gras et matifiant, afin d'atténuer visuellement les traces de blessures.
Les avantages d'Eurogel Plus® :
Activ’m gel 3 en 1 est conçu pour traiter l’aspect esthétiques des cicatrices. En plus d’être un fond de teint unifiant à couvrance élevée, il :
Activ’M Gel 3en1 prend en charge le traitement des cicatrices inflammatoires, hypertrophiques et chéloïdes. Il améliore l’aspect esthétique et prévient la dégénération de vos cicatrices récentes et anciennes.
En plus de sa capacité médicale à traiter les cicatrices, Activ’M Gel 3en1 agit comme un fond de teint qui camoufle visiblement votre cicatrice. Il traite votre cicatrice et en même temps corrige son apparence disgracieuse.
Avec une protection UV 25 SPF, votre cicatrice est protégée des rayons de soleil.
Ces trois propriétés d’Activ’M gel 3en1 vous permettent de traiter, d’hydrater, de camoufler en toute discrétion et d’apporter un soin protecteur anti-UV à votre cicatrice tout au long de la journée.
Comment appliquer vos gels siliconés ?
La durée de traitement minimum recommandée est de 2 à 4 mois. Elle peut être prolongée jusqu’à 1 an.
Sources : e-cancer.fr
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